On ne naît pas enseignant... on le devient !
- Institut Pédagogique Anquetin Rault
- 14 avr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 avr.
Pourquoi cela peut-être compliqué de se lancer dans la classe autonome?
"Je vois bien que mes élèves ne sont pas motivés. Je sens qu’il faut changer quelque chose. Mais je ne sais pas par où commencer." Cette phrase, on l’entend souvent. Et on la comprend.
De plus en plus d’enseignants ressentent le besoin de faire autrement. D’en finir avec les journées épuisantes à « tenir » la classe, les élèves qui décrochent, l’impression d’être à contre-courant. La pédagogie autonome attire. Elle fait envie. Elle paraît plus humaine, plus motivante, plus efficace. Mais alors… pourquoi est-ce si difficile de se lancer ?

Parce que ce n’est pas juste une méthode clé en main
Mettre en place une pédagogie autonome, ce n’est pas simplement ajouter quelques ateliers ou coller des pictos sur des boîtes. C’est un changement de regard, une transformation profonde de la manière d’enseigner. Et ce type de transformation, ça se construit. Ça se mûrit. Et surtout… ça ne se fait pas seul·e!
Le premier frein : le temps
On ne va pas se mentir : repenser tout le fonctionnement de sa classe prend du temps. Construire les outils, organiser les espaces, réfléchir à une progression différente, créer un cadre clair et souple à la fois… C’est passionnant, mais très chronophage.
“J’avais commencé à bricoler des choses toute seule en piochant sur internet, mais j’y passais mes soirées. En suivant la formation, j’ai gagné des mois de travail. Tout est structuré, clair, progressif.”— Camille, professeure de mathématiques en collège
Le deuxième frein : le regard des autres
Sortir des sentiers battus, ce n’est pas toujours bien vu. Certains collègues jugent, d’autres s’inquiètent. Et face à l’inspection, on doute : suis-je dans les clous ? Est-ce que ce que je propose est « sérieux » ?

“Avant, je me sentais seule à tenter des trucs. La formation m’a permis d’assumer mes choix, de les comprendre, de les défendre. Aujourd’hui, j’ai même réussi à embarquer deux collègues dans l’aventure !”— Sophie, enseignante en collège SEGPA
Le troisième frein : la peur de se lancer à l’aveugle
On voit passer des photos de classes magnifiques, des idées brillantes, mais comment faire quand on n’a pas leur matériel, pas leurs élèves, pas leur expérience ? Tester seul·e, c’est souvent décourageant.
“J’ai toujours voulu fonctionner autrement, mais je ne savais pas par où commencer. La formation m’a donné une feuille de route claire, des outils concrets et surtout… la confiance qu’il me manquait.”— Mickaël, enseignant en BTS Gestion des transports et logistique associée

D’autres freins qu’on oublie parfois…
Le flou des programmes (comment les couvrir sans cours magistral ?),
La difficulté à gérer l’hétérogénéité autrement,
La peur de perdre le contrôle,
Le manque de modèles concrets adaptés à son contexte (REP, ULIS, multi-niveaux…),
La fatigue mentale liée au changement permanent.
Et au bout de tout ça, une question qui revient souvent : Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?
Quand on interroge les enseignants qui sont passés en pédagogie classe autonome, on se dit que oui : re-motivation des élèves, meilleure ambiance de classe, augmentation des notes, reconnexion avec le plaisir d'enseigner... Les bénéfices sont nombreux, pour les élèves comme pour les enseignants.

La pédagogie en classe autonome ne s'improvise pas !
La classe autonome n'est pas née du jour au lendemain. C'est une méthode qui a été conceptualisée à partir de nombreuses expérimentations : on peut donc re-faire ces expérimentations par soi-même, mais avec le risque de s'épuiser, potentiellement au détriment des élèves, voire de soi-même...
“J'enseignais déjà en classe autonome depuis 1 an et demi. J'avais acheté le livre de Juline, regardé toutes ses vidéos, participé aux lives... mais il y avait toujours des choses qui coinçaient. Je n'avais pas envie de mettre de côté tout ce travail... et si ça marchait pour d'autres, pourquoi pas pour moi? J'ai donc décidé d'aller chercher les réponses à la source ! Aux vues de tous mes efforts, mon directeur a eccepté de me financer la formation. Ca a vraiment tout changé, c'était le coup de pouce qui me manquait ! Ce que j’ai adoré dans la formation, c’est qu’on n’était pas dans un discours idéaliste. On a parlé des vraies difficultés, de la réalité du terrain, et on a trouvé des solutions ensemble.”— Nadia, enseignante en lycée professionnel
Rappelez-vous qu'on ne naît pas enseignant : on le devient !

Changer de pédagogie, ce n’est pas un caprice. C’est une réponse à un besoin urgent, profond, légitime. Et pour y arriver, il faut du soutien, de la méthode, des échanges et de l’expertise.
Une formation, c’est :
comprendre les fondements pédagogiques de l’autonomie,
apprendre à mettre en place des outils vraiment fonctionnels,
éviter les erreurs classiques,
gagner du temps,
et surtout, ne plus être seul·e.
Si vous avez envie de passer à la vitesse supérieure, rejoignez une de nos formations !
Vous pouvez retrouver ici nos sessions ouvertes aux inscriptions individuelles, ou bien faire une demande de devis pour nous faire intervenir dans votre établissement : nous nous déplaçons partout où on nous en fait la demande !
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